Cette étude a abouti à la définition de quatre scénarios baptisés A (shunt long de Dax), B (liaison directe Mont-de-Marsan – Pau), C (jumelage avec l’autoroute A65) et D (Mont-de-Marsan – Riscle – Tarbes), qui ont été présentés en comité de pilotage le 14 novembre dernier.
Considérant que le Béarn et la Bigorre doivent pouvoir bénéficier d’une politique d’aménagement du territoire équilibré et durable et être desservis de manière performante par le TGV ;
Considérant que les quatre hypothèses envisagées conduisent toutes au shunt de notre agglomération et amèneraient la gare de Dax à perdre la moitié de ses trains ;
Considérant que l’agglomération du Grand Dax investit près de 45 millions d’euros pour la défense, la promotion et le développement su transport ferroviaire :
· 8 millions d’euros pour la LGV SEA ;
· 8,8 millions d’euros pour la mise en accessibilité de la gare de Dax ;
· 7,2 millions pour le pôle d’échanges multimodal de la gare de Dax ;
· 20 millions d’euros pour la LGV Bordeaux-Espagne ;
Considérant que cet effort de l’agglomération, en particulier sur le financement de GPSO, pourrait être remis en cause dans l’hypothèse où un tel projet viendrait à se confirmer ;
La communauté d’agglomération du Grand Dax, réunie en conseil communautaire le 22 décembre 2011 :
DEMANDE que les trains à destination du Béarn et de la Bigorre continuent à desservir la gare LGV de Dax ;
DEMANDE la mise à l’étude d’un scénario E, consistant à améliorer la ligne existante au départ de la gare de Dax et à desservir dans des conditions optimales Orthez, le bassin de Lacq, Pau, Lourdes et Tarbes.